La finalité

L'élaboration des installations

Des combinaisons entre sites font apparaitre
des "routes"qui articulent nos installations.
 



D Le travail trouve sa finalité première dans les installations que nous présentons.  

Nous proposons des combinaisons entre sites, soit des parcours entre différents points du globe. 
 

 

D Le choix des sites combinés pour une installation est guidé par un thème conducteur. 

Rappelons les expositions précédentes : "Traces de l'Oubli" et "Traces Désertées" ou le projet "Traces Aquifères" en gestation. Il rassemblerait des sites "aquatiques" de notre inventaire pour produire un parcours au travers du cycle de l'eau. 
 


D Des "fils cartographiques" apparaissent et établissent entre ces points une relation étrange et magique dans l'espace et dans le temps. Le parcours d'une exposition peut ainsi prendre la forme d'une triangulation dans l'espace ou, plus vaste,adopter une forme linéaire ouverte. Des vues cartographiques sont produites pour matérialiser dans l'espace ces lignes imaginaires; des rapports géométriques apparaissent. 

Ce sont les "routes" qui articulent nos installations. Elles nous rappellent les "pistes chantées" qui joignent les sites sacrés chez les Aborigènes d'Australie. 

En 1996, nous avons intentionnellement suivis le méridien 05°52'30"E, défini comme "Le Méridien de Verviers", entre son immersion en Mer du Nord et en Méditerranée. Cette ligne imaginaire, passant par le Musée des Beaux-Arts de Verviers (Belgique), unissait les trois sites d'intervention - ("Le Méridien de Verviers" ou la lecture de la terre dans l'art contemporain; exposition collective organisée par les "Amis des Musées" de Verviers; septembre-octobre 96). 
 

 
D Dans l'espace d'exposition, la progression se fait de borne en borne. Ainsi se concrétise une "route". La "borne" restitue un détail sonore d'ambiance enregistré sur le site auquel est annexé une vue cartographique ou une photo aérienne de la zone. Elle associe simultanément deux approches : le survol spatial d'un satellite et l'effleurement d'un micro au ras du sol. Les sons du parcours se mélangent l'un à l'autre; c'est le fil sonore qui indique la route à suivre... 

 

 

 

D Face à chaque borne sont exposés les "fragments terrestres". Ces photographies de détail de matière de sols sont assemblées suivant deux axes de symétrie perpendiculaires. Le montage offre alors une lecture particulière de l'écorce terrestre. 

 

 

 

 


D Après s'être posé, l'objectif photographique balaie l'horizon. Il dépeint le site au travers de son environnement. Les données géographiques du GPS sont associées aux photos pour constituer la "boîte panoramique". 
 
 

D Les prélèvements collectés sur le site sont associés aux détails photographiques couleurs et intégrés précieusement dans un boîte vitrée. Ils constituent la "boîte à échantillons". Ici, on pénètre spécifiquement dans la zone d'intervention. On découvre les indices du passé et on imagine la vie écoulée sur le site. 
 
 

D Les "empreintes" nous entraînent profondément au coeur de la matière, au sein même de la mémoire. Là, un infîme instant de la vie est figé et nous est révélé. Le parcours s'est à nouveau interrompus... 
 

D Chaque "approche de site" se compose donc: 

-empreintes, dim. variables,
-boîte à échantillons, 60x150cm,

-boîte panoramique, 60x150cm,
-fragment terrestre, 100x100cm,
-borne sonore, 15x15x110cm,
-route de dimensions variables.
 

 

D La "banque" d'images pluridimensionnelles pourrait prochainement donner lieu à un accès dynamique par Internet. Le procédé permettrait alors d'imaginer une multitude de lecture possible: par région, par thème, par objet, par texture, par ambiance sonore, ... 

Une multitude de "routes" combinant et connectant les sites seraient offertes. 

Autant de pistes tracées sur le globe... Autant de manières de voyager dans le paysage...

 

 

 

 


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